Hier j’ai suivi les audiences de la commission et j’ai remarqué quelque chose d’inquiétant qui n’a pas fait beaucoup de bruit.
Il s’avère que la ministre Guilbault se sert souvent de son compte email personnel pour ses communications de travail. Sa justification était qu’elle avait constamment des troubles pour accéder à sa messagerie officielle du ministère. Elle prétendait que techniquement c’était toujours compliqué pour elle. Du coup elle utilise les deux systèmes en parallèle. Ça semble être de notoriété publique car les gens qui lui envoient des messages ajoutent souvent son adresse privée en copie.
Alors soit elle ne maîtrise vraiment pas les outils informatiques de base, soit le service IT du ministère est défaillant et incapable de résoudre ses problèmes de connexion.
Dans les deux cas on a des enjeux sérieux de sécurité et de respect des règles.
Ce qui me dérange le plus c’est que personne n’a semblé s’en préoccuper. La ministre a juste dit que “ce n’était pas parfait” et que “ça ne suivait pas les procédures recommandées” mais que “pour être efficace, elle n’avait pas trop le choix”. Personne n’a vraiment contesté cette explication et on est vite passés à autre chose.
Moi je trouve ça très problématique. Est-ce que des données sensibles concernant la sécurité provinciale ont transité par ce canal? D’autres ministres font-ils pareil? Ces comptes personnels sont-ils bien protégés ou utilisent-ils des mots de passe faibles? Le service informatique était-il au courant et si oui pourquoi n’a-t-il rien fait?
Votre avis là-dessus?
*Précision: je mentionne Gmail mais c’est une supposition, l’adresse était masquée et on voyait juste mail. Peu importe le fournisseur, le problème reste le même avec une adresse personnelle.
What pisses me off most is the precedent this sets. If a minister can ignore communication protocols without real consequences, what does that tell other civil servants? I’ve watched these bad practices spread like wildfire once leadership normalizes them. Her excuse that she had “no choice” is especially troubling - it means the government doesn’t have basic backup plans for IT problems. Any decent organization has multiple backup communication methods that still keep things secure. The fact that this barely raised eyebrows during hearings shows how little our politicians care about information security. We’re talking about potential breaches of cabinet confidentiality, ministerial correspondence, and sensitive policy discussions. The casual way both the minister and commission members accepted this reveals they fundamentally don’t understand digital governance in 2024.
totally agree! it’s wild how some leaders think they can bypass rules just coz it fits them. if anything sensitive gets out, it’s a real mess. tech issues shouldn’t be an excuse for breaking protocols. gotta hold them accountable!
This whole thing shows how disconnected cybersecurity rules are from what actually happens in government. I’ve worked government IT for years - ministerial email systems are solid and well-maintained. Her ‘technical difficulties’ excuse doesn’t hold water. But here’s the bigger problem: personal email creates massive accountability holes. Those messages might not get archived or fall under access-to-information laws like official channels do. What really gets me is how normal this has become. Staff are routinely copying her personal address, which means everyone’s just accepted a serious policy violation. And the minister’s casual dismissal at the hearings? Shows she doesn’t get information governance at all.